L'histoire

à

Gandelu

           

 

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 LE CSA ET GEOGRAPHIE

 

Jacky Boucaret         Juillet 2008

 

Pour enrichir la rubrique «  histoire «  Voici un nouveau document qui restera, comme les précédents dans la mémoire du site de Gandelu afin que chacun puisse en prendre connaissance .

Vous y trouverez : un descriptif du parcours du CSA très intéressant pour comparer nos paysages d’aujourd hui avec ceux du début du siècle dernier ( peut-être des idées pour refaire à pieds ou en vélo le parcours) Un document de 1780 retraçant brièvement l’histoire de Gandelu mais avec des précisions qui ne figurent pas dans le document de 1875 déjà publié sur l’histoire de notre village .

Si vous possédez des informations susceptibles d’enrichir, compléter ou rectifier ce dossier « histoire «  vous pouvez contacter J Boucaret ( 0612842096)

Train du CSA  Quai de la Poterne à Château Thierry

 

Les rails du CSA à Château Thierry en 1928

 

Chemins de fer du sud de l’Aisne

Extrait d’un guide touristique décrivant le parcours du CSA (train à voie métrique ) au début du 20ème siècle ; il est intéressant de noter que ce document reprend une notice historique provenant d’un document de 1780. Pour plus d’informations sur le CSA voir les deux gazettes ayant traité le sujet De Château-Thierry à Mareuil sur Ourcq Les chemins de fer du sud de l’Aisne ont leur tête de ligne place de la gare( actuelle ) ; la voie passe d‘abord entre la ligne de l’est et les jardins des maisons ayant face de l’avenue de la République qu’elle traverse à la hauteur de la sucrerie.elle franchit la Marne sur un pont dont l’unique pile est décorée d’un groupe de chevaux marins, œuvre d’art de notre concitoyen M Laplanche ( ce pont a été détruit ) ; Puis gagnant la route de Brasles, elle s’engage dans l’Avenue du même nom et arrive par le quai de la Poterne à la halte du champ de Mars ‘( 1km 563 gare routière ) Suivant l’avenue Jules Lefebvre, elle frôle le palais de justice, passe en regard de l’avenue de Soissons et débouche pour s’y arrêter, au square de la bascule ( 2km 665 la girafe. Elle prend l’avenue d’Essomes à gauche, fait halte à Essomes( 4km 295) entre le château et l’église dont elle traverse la place en décrivant une courbe sur la droite pour gagner aussitôt la station ( 4km 460.) Elle se dirige sur Vaux en contournant à mi-côte le coteau de droite que domine le bois du plant-aux-chênes et en passant successivement à gauche au-dessus des hameaux de la borde, du petit et du grand Montcourt, de Monneaux, de Vaux même, tous baignés par des rus qui se jettent l’u dans l’autre ; .Ce paysage s’agrémente, vers ‘ouest et de gauche à droite du versant du bois du loup, du mamelon de Crogis dont vous apparaît la route serpentine, des bois de la marotte qui s‘étendent qui s’étendent en arrière de Monneaux ou la voie fait halte (6km450) et des vallons tourmentés qui procèdent Vaux. La file d’arbres qui limitent ‘Horizon vers le nord borde la route de la ferté-sous-Jouarre Paris que la voie ferrée franchit sur un pont à l ’entrée même de Vaux ( les vestiges de ce pont sont visibles à l’entrée de Vaux sur la RN3 )dont par une courbe prononcée, vous atteignez la station aussitôt ( 7km701. Décrivant des courbes successives la voie vous mène à la station de Bouresches. Au-delà de l écart de Bascon, vous côtoyez le bois des Rochets, puis le bois de Borne-agron ( le TGV et l‘autoroute coupent maintenant le trajet du CSA que le GR11a emprunte durant quelques centaines de mètres à la sortie de Bascon . Sur la gauche, vous suivez la route de Vaux à Bouresches. Deux tranchées n’interrompent que très momentanément la vue qui s’étend à gauche vers le hameau du Triangle et les bois de Clérambauts. A l’horizon en face des bois de Belleau et, sur la droite, ceux de Monthiers. A la sortie des bois qui environnent Bouresches dont la station ( 11km950) avoisine le bourg et par des sinuosités répétées, puis une inclinaison sur la gauche, vous arrivez à Belleau ( 15km 246.) Signalons à ce bourg le café restaurant Barbier et le mécanicien Maréchal, comme au cimetière cette inscription sur une vielle croix: «  François-vincent Ridoz, né le 22 mars 1756,a occupé généralement toutes les places de la commune, a été nommé percepteur à l’age de50 ans, a exercé 20 ans, est mort le 21 janvier 1833 priez dieu pour son âme «  Vous traversez une route qui, de Bouresches va rejoindre celle de Château-Thierry à Belleau, puis le ru Gobert et la route même de Château-Thierry à Belleau ( les ruines du pont franchissant le ru sont visibles dans un virage de la D9); vous suivez les sinuosités du ru que vous venez de passer et apercevez sur une crête la ferme des Brusses; vous passez entre Gigry( à droite) et Belleau( à gauche ), étant constamment au milieu des plants de peupliers dont ceux de gauche vont rejoindre le coteau boisé qui domine Belleau et le château de la famille Paillet. Peu après avoir dépassé la station de Belleau toute proche du village vous rencontrez Torcy sur la gauche et arrivez à sa halte ( 16km 165. Elle est bientôt suivie de la station de Licy-Clignon (17km163.A travers les plants de peupliers vous apercevez le village et rejoignez le chemin qui en descend et continue parallèlement à la ligne à travers bois et coteaux. Par une clairière droite s’aperçoit le village de Courchamps; de serpentine en serpentine vous arrivez à la ferme de Vez ( à gauche) croisant le chemin qui vient d’Hautevesnes ( à droite); franchissant, grossi du ru Gobert, le Clignon ( pont à rechercher ) qui donne son nom à cette jolie vallée que vous traversez au milieu de sinuosités sans nombre, vous atteignez la halte de Bussiares ( ( 19 km 815 ). Rideaux de peupliers, coteaux d’hautevesnes ( à droite), bois de Bussiares ( à gauche) se succèdent jusqu’à la jonction de la route de Gandelu que la voie suit jusqu’en avant du petit Eloup. Là elle s’engage à droite à travers les peupliers et le long du Clignon pour, à la halte d’Eloup ( 21km055) retrouver cette route entre les bois culminants d’Eloup ( à gauche) et les coteaux de Montécouvé ( à droite ) Les deux voies sont côte à côte jusqu’à la station de Veuilly la poterie, en passant d’abord devant le moulin de Veuilly. Au-delà de la station ( 22km104) qui est en regard du restaurant Vilcocq, les sinuosités se continuent ininterrompues. La voie ferrée se sépare de la route pour, aux abords de Gandelu, suivre la lisière des peupliers et arriver à l’emplacement de la gare de Gandelu (24km 675) qu’une enceinte de bois décore. Le touriste, en un temps de repos, ne lira pas sans intérêt la notice suivante que nous devons à un trop modeste lettré de Gandelu qui, s’s’intéressa au succès de notre guide, nous a prié de l’y insérer. La notice provient d’un document de 1780 Gandelu, paroisse de l’archi-diaconé de France,sur le ruisseau du Clignon ,chef de conférence à 16 lieues de Paris ,6 de Meaux , 4 de Château-Thierry ,et de La ferté- sous-Jouarre et ,du grand chemin, 2de la Ferté-Milon ,¼ de l ‘Ourcq ,112 feux, trois hameaux .Il y a le jeudi un petit marché ; on transporte les grains aux marchés de Marigny à 1 heure et demie et à Crouy à 2 heures ;mesure pesant 250 livres le septier. Le principal commerce est en chanvres et légumes, 12 charrues, 6 fermes : une à M le Du de Gevres, une à M Lalo, secrétaire du roi, une à M Vignette, une à M Pierre ,une à M Goiot et ne à M Gaillard deux moulins à M le duc de Gèvres. Gandelu est un gros bourg de la généralité de Soissons, bailliage, élection subdélégation, grenier à sel de château-thierry. Maitrise des eaux et forêts de Villers-cotte rets rets et de la commune de Vitry-le-François. Bureau de poste aux lettres !.. . On y tenait anciennement des foires. La terre est une des plus seigneuriales qu’il y ait en France. C’est un bailliage, officiers: MM de Crouy, prévôt de la Ferté-Milon, bailli ; Brigot ,procureur fiscal; Bouquet greffier. Notaire Brigot Les appels sont à Château-Thierry. Les fiefs sont réunis à la seigneurie. Il y a à Gandelu un péage pour les voitures et les chevaux à bât. IL Y avait ( nous sommes en 1780 ) un fort beau château et deux gros pavillons aux deux côtés ; la plus grande partie est démolie. Il ne reste en entier que le pavillon du côté de l’église ou l’on voit l’épée du connétable, parce que ce château a appartenu au connétable de Montmorency. Il y avait une terrasse magnifique que l‘on admire encore. La ville est intéressante, elle s’étend sur une vallée aussi riche qu’agréable. Cette terre relève du Roi et de la grosse tour du Louvre par lettres patentes du 16 mars 1651données en faveur de René Potier, comte de Tresmes.Il y a droit de gruerie. C’est un ancien domaine qui fut autrefois annexé au Valois. Sous nos rois de la seconde race, il faisait partie du pays d’Orceois. Il appartenait aux comtes de Brie et de Champagne qui donnèrent des terres à leurs vicomtes de Meaux. Jean de Montmirail en était seigneur au temps de la fondation de Cerfroid, chef de l’ordre de la sainte-trinité. Gandelu passa de la maison de Montmorency dans celle de Chambly. En 1291 Oudard de Chambly vendit sa terre de Couru à l’abbaye de notre dame de Soissons et prit dans le contrat la qualité de seigneur de Gandelu. En 1303, il céda au roi Philippe le bel le château de Gandelu C’est un des bienfaiteurs de cette maison qui est sur la justice de Gandelu. Avec ses dépendances pour une rente annuelle de 2000 livres sur le trésor royal. L’an suivant, Philippe donna à Gaucher de Châtillon, connétable de Champagne, les châteaux de Gandelu et de Rozoy en échange des châtelleries de Châtillon et de Crécy.Charles comte de Valois,en 1315 acquit,par un échange avec le prieur de Ste Agathe de Crépy ,la terre du milieu u pont de Gandelu . En 1318,les religieux de Longpont obtinrent de Gaucher de Châtillon, connétable de France, la permission de bâtir au-dessus de la porte qui conduit à Neuilly st front, auprès de la chapelle vers le château. Ils avaient déjà plusieurs maisons. Après la mort de Gaucher la seigneurie de Gandelu passa à Jean de Châtillon, son second fils. Il fut grand queux, puis grand maître de France, lieutenant général du duc d’Orléans, frère du roi Jean. Il avait épousé Isabeau de Dampierre dont il eut une fille unique, Jacqueline. Elle épousa Jean de la Bove, dit Bara seigneur de Bazoches et mourut sans postérité le 8 septembre 1393.Charles de Châtillon son oncle hérita de la terre de Gandelu ; il la vendit en 1398à Louis de France, comte de Valois frère du roi Charles VI En 1399 il fut érigé en pairie. Louis par son testament de 1403 donna cette seigneurie au comte de Vertus son second fils. Après la mort du comte Charles et Jean comte d’Angoulême la cédèrent à Marguerite d’Orléans leur sœur, lorsqu’elle épousa Richard, comte de Bretagne. Catherine de Bretagne, sa troisième fille la porta en don à Guillaume de Chalons en 1438. Après la mort de Catherine de Bretagne, Jean de chalons devint seigneur de Gandelu il épousa Philippe de Luxembourg dont il eut un fils nommé Gauthier et une fille appelée Claude qui épousa Henry comte de Nassau, d’ou sont descendus les princes d’Orange. Gauthier posséda cette seigneurie jusqu’à sa mort. J’ai recopié le document tel qu’il a été publié, mais il est important de noter quelques raccourcis dans cette histoire de Gandelu avec en particulier l’impasse sur Anne de Montmorency constructeur du château !….. Guillaume de Montmorency était seigneur de Gandelu en 1562 Madeleine, sa fille, porta cette terre en mariage à Henry duc de Luxembourg. Elle mourut en décembre 1611. Gandelu passa alors aux seigneurs de la maison de Gèvres qui l’ont possédée sans interruption. Il y avait lieu de croire que l’église paroissiale de Gandelu était originairement la chapelle du Château. Elle est sur une hauteur ou il est très difficile d’arriver, surtout en hiver par les glaces. Le nouveau cimetière était une espèce de bastion dépendant du bourg. Cette église est bien bâti e et assez régulière ; le sanctuaire est très éclairé. Il y avait une chapelle de la nativité de la sainte vierge au hameau de Prémont, sur la paroisse de Gandelu. M Séquier évêque de Meaux fit démolir cette chapelle qui menaçait ruine. Une communauté de religieuses, établie dans un hameau voisin nommé Saint Martin y faisait acquitter anciennement deux messes par semaine. Au commencement du XVII e siècle ces religieuses se retirèrent au prieuré du Charme, qui n’en était pas éloigné. Elles y sont toutes mortes. Depuis ce temps le titre de la chapelle a été éteint (de prémans) . Au milieu de la grande place du bourg de Gandelu est une belle halle bien construite ou se tient le marché le jeudi et ou est l’audience. Les voitures du Valois et du Multien qui vont enlevés les vins sur la marne et dans la champagne passent par Gandelu ; Depuis Crépy et Nanteuil le haudoin jusqu’à la grand route il y a environ huit lieues de traverse. Les chemins sont si mauvais, qu’on est étonné que les voituriers puissent s’en tirer. Aussi pendant l’hiver, beaucoup suivent la route de Chäteau Thierry à Meaux, d’ou ils prennent celle qui vient de la Ferté-Milon à Meaux. . Ils font ainsi en revenant, 16 ou 17 lieues au lieu de 9 ou 10 et leur voyage est de trois jours au lieu de deux. ici le narrateur reprend sa description du parcours du CSA A quelques pas de la gare la voie traversant la route vers Brumetz ( à gauche) fait une courbe sur la droite au milieu des peupliers ( actuellement des sapins ) franchit un remblai et sur un pont le terrain marécageux et sur un deuxième pont franchit le Clignon ( actuellement détruits, le second était parallèle au » pont rouge « ) . Vous êtes à l’embranchement du tronçon de Neuilly st front. Au-delà d’une courbe sur la gauche vous revoyez la route de Brumetz que vous rejoignez aussitôt. Vous la suivez; les fantaisies de la voie vous en éloignent et vous en rapprochent tour à tour Vous coupez la route de Brumetz à Chézy en orxois puis au seuil de Brumetz vous atteignez le parc du château du comte de Maleyssie-Melun . La blancheur éclatante de la façade qui brille au soleil du midi tranche agréablement sur le vert tendre de ses larges pelouses abritées vers l’ouest par un gracieux vallonnement aux ombrages séculaires ; à l’entrée de ces ombrages se dresse une statue de la vierge auxiliatrice érigée il y a une douzaine d’années au cours d’une épidémie de diphtérie; les bois de la vallée u Clignon font face et complaisent ce cadre charmant. A l’entrée du village la ligne se sépare encore de la route, se fraie un passage, en arrière des habitations, à travers des terrains qui vous amènent à la gare, aux alentours de laquelle on peut marquer la place de maisons de plaisance. Le vallon de la Jubecière complète cette attrayante région. A la suite d’une courbe décrite sur la gauche, un autre joli coup d’œil se présente à droite sur une succession de vallons tourmentés. La voie s’éloigne insensiblement de la route pour se rapprocher du Clignon et vous ménager un horizon sur le sommet de la colline ou se montre modestement le village de Vaux sous Coulombs.Les attraits du parcours se continuent jusqu’à Cerfroid écart à l’entrée duquel est un modeste orphelinat établi en 1867 sur les ruines d’un ancien couvent totalement détruit en 1793 ( il s’agit certainement du monastère de Cerfroid.A l’autre extrémité vous traversez la route qui ( à gauche ) gagne Croup sur Ourcq en passant par le château de Brumier. Au-delà d’une courbe sur la gauche et d’une autre sur la droite, puis d’une tranchée, vous rejoignez cette route de Gandelu que vous suivez jusqu’à Montigny- l’Allier ? Vieille église, vieux château datant des templiers. Vous laissez route et village sur la droite et inclinant à gauche vous passez derrière l’église et le bourg pour gagner la gare au milieu d’un joli site. . au-delà d’une courbe à droite vous rejoignez la route du Clignon qui s’éloigne pour se jeter dans l’Ourcq. Vous traversez la route qui aboutissant à celle de Gandelu met en relations Crouy ( à gauche) Mareuil et La ferté Milon ( à droite ) .La voie file dans la direction de la ferme de la commanderie qui mérite une visite et une étude de la part des amateurs de beaux restes du XIIIe siècle. Vous avez en perspective les coteaux de Neufchelles qui s’étendent par delà de l’Ourcq, le canal et la ligne de Meaux à Reims; dépassant un vallonnement en friche, la voie décrit une courbe accentuée en contournant la base d’une colline que l’établissement de la voie a entamée dans une large proportion; rencontre l’Ourcq dont elle s’éloigne pour filer entre les plants de peupliers et les terrains marécageux. Rejoignant la rivière, elle la franchit, arrive en remblai au canal de l’Ourcq qu’elle franchit à son tour ( les piles du pont sont encore visibles du chemin de Halage ) et pénètre dans une tranchée longue et profonde d’ou elle sort en décrivant à gauche une courbe au bout de laquelle Mareuil apparaît sur la droite ; Traversant la route de Meaux à Soissons, elle pénètre enfin sur le réseau de Paris à Reims et elle arrive en contre-bas à son point terminus. Reste à décrire l’autre direction issue de la séparation de la ligne à Gandelu au niveau du « pont rouge « . De Gandelu à Neuilly St Front au-delà de la gare de Gandelu, au pont établi sur le Clignon, la ligne prend deux directions, celle de droite mène à Neuilly st Front. La voie s’y engage en remblai pour traverser cette partie de vallée qui est son point de départ et elle forme un coude tel qu ‘elle revient en passant au pied de la colline de la Bauche en vue de la gare. Dépassant une seconde colline dite «  la vigne du pressoir » ou «  du vigneron «  elle offre en perspective la plaine vers Vinly et st Gengoulph, puis la vallée pittoresque du Clignon ; les hauteurs de Gandelu apparaissent à leur tour Par une tranchée légère qui entame le coteau de la plaine des hautes Mares et par une courbe montante sur la gauche la voie arrive au-dessus des premières maisons de Vinly; une superbe vue s’étend de gauche à droite sur Veuilly la poterie, ses hauteurs, ses bois, ceux de vaurchart dans la direction de Prémont et de Villers le Vast. La courbe ascendante se continue; e point de vue s’élargit et s’étend, splendide, par-dessus les cimes des peupliers en bordure du Clignon. Au-delà de Vinly, droite est la montée suivie d’une courbe qui se prolonge au-delà même d’une tranchée d’une hauteur d’environ deux mètres pour arriver en contre-haut de la partie droite de la colline, joli fond de verdure traversé par la route de st Gengoulph. Au sommet du coteau opposé et au milieu des bois apparaît Courchamps qui, au fur et à mesure que la voie monte apparaît davantage et contribue à augmenter le grandiose de ce panorama ou St Gengoulph et Hautevesnes tiennent admirablement leur place. L’Ascension s’accentue en ligne droite; le paysage vers l’est retient toujours vos regards ; Vous apercevez bientôt la tête d’un arbre qu’au-delà d’une courbe en tranchée plus longue que profonde vous verrez se dresser isolé au milieu de la plaine à droite: c’est l’Orme d’Hautevesnes. Vous serez en présence d’un horizon moins vaste mais non moins captivant que celui dépassé. Vous dominerez la charmante vallée du ru d’Alland qui s’étend jusqu’aux coquettes collines de Dammard et de st quentin-louvry. En descendant vers la gare ( 6km244) vous voyez la suite à droite, près d’un chemin montant vers Chézy en orxois, deux sources intarissables: elles sont le point de départ du ru de la Ville Paulin. Vous contournez sur la gauche les champs qui sont la parure du mamelon derrière lequel est le village ; de ses alentours descend un autre ru bordé de saules qui en rejoint un troisième pour se déverser dans le ru d’Alland. Vous atteignez la station de Chézy tout isolée au fond du val. Gracieuses sont ses pentes tourmentées qui se succèdent vertes et boisées ; vous franchissez le ru d’Alland qui, coulant sur votre gauche, va mêler ses eaux à celles de l’Ourcq au lieu dit la queue de Ham, près de bois de Bourneville, sur la droite de la ligne Mareuil-La Ferté Milon Vous arrivez à la gare de Dammard ( 7km 796) en traversant un chemin montant vers le village dont les premières maisons apparaissent à gauche derrière le bâtiment. Jolie est sa situation ; vers l’ouest, le bois guillaume que vous avez dépassé, celui de Guimbarde plus rapproché, couronne le versant de «  la pierre qui s’ouvre » vers la gauche est le bois de Rouvroy et dans le fond fourré vous apercevez quelques maisons de Reuly . De Dammard à Monnes, la voie, toujours agréablement accidentée vous fait passer entre le bois de la Garenne et le parc du château de Monthoury ( à gauche) et le bois de Louvroy ( à droite) aperçu de la gare. Ses sinuosités vous ménagent un point de vue sur la vallée de Chézy que vous venez de traverser, vous rapprochent du ru d’Alland que vous signale le boisement de ses rives et qui descend de Montmenjon et de Priez après s’être formé aux abords de Sommelans. La voie s’élevant arrive par une courbe sur la droite de la gare de Monnes ( 9km 772); à peine vous apercevez sur la droite quelques toits. Vous traversez la route qui, venant de Gandelu, relie Monnes à la route de la Ferté-Milon à Neuilly st Front ; vous apercevez Monnes et les versants de la vallée qu’en montant d’avantage. Au-delà d’une tranchée, montant encore en ligne courbe sur la droite, vous atteignez le vaste plateau des bois de Dammard qui, plaine aujourd’hui, était autrefois couvert de bois. Par un ciel pur vous découvrez tout un panorama sur la forêt de Villers -Cotterets , Chouy, Neuillyst Front vers le nord et sur Gandelu, Hautevesnes, Saint-Gengoulph, Chevillon vers le sud ; non loin, sur la droite au bord de la voie, subsiste un vieil orme » l’orme souci « ,un de ces arbres que jadis bordaient la route des courriers devenue chemin vert dont la trace s’est maintenue et qui reliait Sommelans( à droite) à la Ferté-Milon ( à gauche. Une courbe sur la gauche vous offre, en la dominant, un point de vue sur la vallée d’entre vous et Neuilly st front qui la domine aussi ..A la suite d’une tranchée longue et profonde, droite d’abord, inclinant ensuite su la gauche la voie descend, tourne vers le nord, franchit un ruisseau qui se forme des eaux rendues par les champs et rejoint le ru de Rassy qui, après avoir desservi la sucrerie, ira se jeter dans l’Ourcq . Vous traversez des près, la plaine de Moncet t celle de Vaux dont la ferme est voisine, longe de jeunes plants de peupliers au milieu desquels un petit abri à clochetons en briques surmonté d’une croix protège une source dite la fontaine de saint -front ( propriété Le fer) qui va se perdre dans les ruisseaux du bourg. Vous arrivez à la gare de Neuilly st front ( 14km 673) à proximité de l’église sise en arrière des maisons. Au-delà la voie traversin tranchée avec courbe su la droite, vous fait passer au Nord de Neuilly, traverse des champs en ligne droite d’abord, puis en ligne courbe sur la gauche, dans la direction de l’ouest et se redresse pour infléchir ensuite vers le nord. Traversant le chemin de Marizy st Mard ( à gauche) elle rejoint le ru de Rassy, passe derrière le moulin des prés ( halte 15km547), la ferme et le moulin de l’hôtel Dieu, le moulin neuf, arrive en contre bas de la ligne de l’est( à droite)et à un carrefour( Neuilly 1km6) ou la route de Marizy st mard fait fourche avec celle de Chou . Le ru passe sous la voie qui se trouve entre lui et la route de Chouy jusqu’au point ou elle incline gauche, se croisant avec la voie même qui, décrivant sur la droite une courbe arrive à la sucrerie devant laquelle elle passe ( halte 17km 445 ) et arrive enfin à la station de la ligne de l’est ( Neuilly st front 18km 897) après en avoir suivi le contour jusqu’en deçà du passage à niveau ou s’établit son point terminus

C’est ainsi que se termine le descriptif du tracé du CSA ; il serait intéressant, l’aide de toutes ses informations, de parcourir ces deux cheminements en comparant les paysages ; pourquoi pas une randonnée pédestre ?