Pour enrichir
la rubrique « histoire « Voici un nouveau document qui restera,
comme les précédents dans la mémoire du site de Gandelu afin que
chacun puisse en prendre connaissance .
Vous y
trouverez : un descriptif du parcours du CSA très intéressant pour
comparer nos paysages d’aujourd hui avec ceux du début du siècle
dernier ( peut-être des idées pour refaire à pieds ou en vélo le
parcours) Un document de 1780 retraçant brièvement l’histoire de
Gandelu mais avec des précisions qui ne figurent pas dans le
document de 1875 déjà publié sur l’histoire de notre village .
Si vous possédez des informations
susceptibles d’enrichir, compléter ou rectifier ce dossier
« histoire « vous pouvez contacter J Boucaret ( 0612842096)

Train du CSA Quai de la Poterne à Château
Thierry

Les rails du CSA à Château Thierry en 1928
Chemins de fer
du sud de l’Aisne
Extrait d’un
guide touristique décrivant le parcours du CSA (train à voie
métrique ) au début du 20ème siècle ; il est intéressant de noter
que ce document reprend une notice historique provenant d’un
document de 1780. Pour plus d’informations sur le CSA voir les deux
gazettes ayant traité le sujet De Château-Thierry à Mareuil sur
Ourcq Les chemins de fer du sud de l’Aisne ont leur tête de ligne
place de la gare( actuelle ) ; la voie passe d‘abord entre la ligne
de l’est et les jardins des maisons ayant face de l’avenue de la
République qu’elle traverse à la hauteur de la sucrerie.elle
franchit la Marne sur un pont dont l’unique pile est décorée d’un
groupe de chevaux marins, œuvre d’art de notre concitoyen M
Laplanche ( ce pont a été détruit ) ; Puis gagnant la route de
Brasles, elle s’engage dans l’Avenue du même nom et arrive par le
quai de la Poterne à la halte du champ de Mars ‘( 1km 563 gare
routière ) Suivant l’avenue Jules Lefebvre, elle frôle le palais de
justice, passe en regard de l’avenue de Soissons et débouche pour
s’y arrêter, au square de la bascule ( 2km 665 la girafe. Elle prend
l’avenue d’Essomes à gauche, fait halte à Essomes( 4km 295) entre le
château et l’église dont elle traverse la place en décrivant une
courbe sur la droite pour gagner aussitôt la station ( 4km 460.)
Elle se dirige sur Vaux en contournant à mi-côte le coteau de droite
que domine le bois du plant-aux-chênes et en passant successivement
à gauche au-dessus des hameaux de la borde, du petit et du grand
Montcourt, de Monneaux, de Vaux même, tous baignés par des rus qui
se jettent l’u dans l’autre ; .Ce paysage s’agrémente, vers ‘ouest
et de gauche à droite du versant du bois du loup, du mamelon de
Crogis dont vous apparaît la route serpentine, des bois de la
marotte qui s‘étendent qui s’étendent en arrière de Monneaux ou la
voie fait halte (6km450) et des vallons tourmentés qui procèdent
Vaux. La file d’arbres qui limitent ‘Horizon vers le nord borde la
route de la ferté-sous-Jouarre Paris que la voie ferrée franchit sur
un pont à l ’entrée même de Vaux ( les vestiges de ce pont sont
visibles à l’entrée de Vaux sur la RN3 )dont par une courbe
prononcée, vous atteignez la station aussitôt ( 7km701. Décrivant
des courbes successives la voie vous mène à la station de Bouresches.
Au-delà de l écart de Bascon, vous côtoyez le bois des Rochets, puis
le bois de Borne-agron ( le TGV et l‘autoroute coupent maintenant le
trajet du CSA que le GR11a emprunte durant quelques centaines de
mètres à la sortie de Bascon . Sur la gauche, vous suivez la route
de Vaux à Bouresches. Deux tranchées n’interrompent que très
momentanément la vue qui s’étend à gauche vers le hameau du Triangle
et les bois de Clérambauts. A l’horizon en face des bois de Belleau
et, sur la droite, ceux de Monthiers. A la sortie des bois qui
environnent Bouresches dont la station ( 11km950) avoisine le bourg
et par des sinuosités répétées, puis une inclinaison sur la gauche,
vous arrivez à Belleau ( 15km 246.) Signalons à ce bourg le café
restaurant Barbier et le mécanicien Maréchal, comme au cimetière
cette inscription sur une vielle croix: « François-vincent Ridoz,
né le 22 mars 1756,a occupé généralement toutes les places de la
commune, a été nommé percepteur à l’age de50 ans, a exercé 20 ans,
est mort le 21 janvier 1833 priez dieu pour son âme « Vous
traversez une route qui, de Bouresches va rejoindre celle de
Château-Thierry à Belleau, puis le ru Gobert et la route même de
Château-Thierry à Belleau ( les ruines du pont franchissant le ru
sont visibles dans un virage de la D9); vous suivez les sinuosités
du ru que vous venez de passer et apercevez sur une crête la ferme
des Brusses; vous passez entre Gigry( à droite) et Belleau( à gauche
), étant constamment au milieu des plants de peupliers dont ceux de
gauche vont rejoindre le coteau boisé qui domine Belleau et le
château de la famille Paillet. Peu après avoir dépassé la station de
Belleau toute proche du village vous rencontrez Torcy sur la gauche
et arrivez à sa halte ( 16km 165. Elle est bientôt suivie de la
station de Licy-Clignon (17km163.A travers les plants de peupliers
vous apercevez le village et rejoignez le chemin qui en descend et
continue parallèlement à la ligne à travers bois et coteaux. Par une
clairière droite s’aperçoit le village de Courchamps; de serpentine
en serpentine vous arrivez à la ferme de Vez ( à gauche) croisant le
chemin qui vient d’Hautevesnes ( à droite); franchissant, grossi du
ru Gobert, le Clignon ( pont à rechercher ) qui donne son nom à
cette jolie vallée que vous traversez au milieu de sinuosités sans
nombre, vous atteignez la halte de Bussiares ( ( 19 km 815 ).
Rideaux de peupliers, coteaux d’hautevesnes ( à droite), bois de
Bussiares ( à gauche) se succèdent jusqu’à la jonction de la route
de Gandelu que la voie suit jusqu’en avant du petit Eloup. Là elle
s’engage à droite à travers les peupliers et le long du Clignon
pour, à la halte d’Eloup ( 21km055) retrouver cette route entre les
bois culminants d’Eloup ( à gauche) et les coteaux de Montécouvé ( à
droite ) Les deux voies sont côte à côte jusqu’à la station de
Veuilly la poterie, en passant d’abord devant le moulin de Veuilly.
Au-delà de la station ( 22km104) qui est en regard du restaurant
Vilcocq, les sinuosités se continuent ininterrompues. La voie ferrée
se sépare de la route pour, aux abords de Gandelu, suivre la lisière
des peupliers et arriver à l’emplacement de la gare de Gandelu (24km
675) qu’une enceinte de bois décore. Le touriste, en un temps de
repos, ne lira pas sans intérêt la notice suivante que nous devons à
un trop modeste lettré de Gandelu qui, s’s’intéressa au succès de
notre guide, nous a prié de l’y insérer. La notice provient d’un
document de 1780 Gandelu, paroisse de l’archi-diaconé de France,sur
le ruisseau du Clignon ,chef de conférence à 16 lieues de Paris ,6
de Meaux , 4 de Château-Thierry ,et de La ferté- sous-Jouarre et ,du
grand chemin, 2de la Ferté-Milon ,¼ de l ‘Ourcq ,112 feux, trois
hameaux .Il y a le jeudi un petit marché ; on transporte les grains
aux marchés de Marigny à 1 heure et demie et à Crouy à 2 heures
;mesure pesant 250 livres le septier. Le principal commerce est en
chanvres et légumes, 12 charrues, 6 fermes : une à M le Du de Gevres,
une à M Lalo, secrétaire du roi, une à M Vignette, une à M Pierre
,une à M Goiot et ne à M Gaillard deux moulins à M le duc de Gèvres.
Gandelu est un gros bourg de la généralité de Soissons, bailliage,
élection subdélégation, grenier à sel de château-thierry. Maitrise
des eaux et forêts de Villers-cotte rets rets et de la commune de
Vitry-le-François. Bureau de poste aux lettres !.. . On y tenait
anciennement des foires. La terre est une des plus seigneuriales
qu’il y ait en France. C’est un bailliage, officiers: MM de Crouy,
prévôt de la Ferté-Milon, bailli ; Brigot ,procureur fiscal; Bouquet
greffier. Notaire Brigot Les appels sont à Château-Thierry. Les
fiefs sont réunis à la seigneurie. Il y a à Gandelu un péage pour
les voitures et les chevaux à bât. IL Y avait ( nous sommes en 1780
) un fort beau château et deux gros pavillons aux deux côtés ; la
plus grande partie est démolie. Il ne reste en entier que le
pavillon du côté de l’église ou l’on voit l’épée du connétable,
parce que ce château a appartenu au connétable de Montmorency. Il y
avait une terrasse magnifique que l‘on admire encore. La ville est
intéressante, elle s’étend sur une vallée aussi riche qu’agréable.
Cette terre relève du Roi et de la grosse tour du Louvre par lettres
patentes du 16 mars 1651données en faveur de René Potier, comte de
Tresmes.Il y a droit de gruerie. C’est un ancien domaine qui fut
autrefois annexé au Valois. Sous nos rois de la seconde race, il
faisait partie du pays d’Orceois. Il appartenait aux comtes de Brie
et de Champagne qui donnèrent des terres à leurs vicomtes de Meaux.
Jean de Montmirail en était seigneur au temps de la fondation de
Cerfroid, chef de l’ordre de la sainte-trinité. Gandelu passa de la
maison de Montmorency dans celle de Chambly. En 1291 Oudard de
Chambly vendit sa terre de Couru à l’abbaye de notre dame de
Soissons et prit dans le contrat la qualité de seigneur de Gandelu.
En 1303, il céda au roi Philippe le bel le château de Gandelu C’est
un des bienfaiteurs de cette maison qui est sur la justice de
Gandelu. Avec ses dépendances pour une rente annuelle de 2000 livres
sur le trésor royal. L’an suivant, Philippe donna à Gaucher de
Châtillon, connétable de Champagne, les châteaux de Gandelu et de
Rozoy en échange des châtelleries de Châtillon et de Crécy.Charles
comte de Valois,en 1315 acquit,par un échange avec le prieur de Ste
Agathe de Crépy ,la terre du milieu u pont de Gandelu . En 1318,les
religieux de Longpont obtinrent de Gaucher de Châtillon, connétable
de France, la permission de bâtir au-dessus de la porte qui conduit
à Neuilly st front, auprès de la chapelle vers le château. Ils
avaient déjà plusieurs maisons. Après la mort de Gaucher la
seigneurie de Gandelu passa à Jean de Châtillon, son second fils. Il
fut grand queux, puis grand maître de France, lieutenant général du
duc d’Orléans, frère du roi Jean. Il avait épousé Isabeau de
Dampierre dont il eut une fille unique, Jacqueline. Elle épousa Jean
de la Bove, dit Bara seigneur de Bazoches et mourut sans postérité
le 8 septembre 1393.Charles de Châtillon son oncle hérita de la
terre de Gandelu ; il la vendit en 1398à Louis de France, comte de
Valois frère du roi Charles VI En 1399 il fut érigé en pairie. Louis
par son testament de 1403 donna cette seigneurie au comte de Vertus
son second fils. Après la mort du comte Charles et Jean comte
d’Angoulême la cédèrent à Marguerite d’Orléans leur sœur,
lorsqu’elle épousa Richard, comte de Bretagne. Catherine de
Bretagne, sa troisième fille la porta en don à Guillaume de Chalons
en 1438. Après la mort de Catherine de Bretagne, Jean de chalons
devint seigneur de Gandelu il épousa Philippe de Luxembourg dont il
eut un fils nommé Gauthier et une fille appelée Claude qui épousa
Henry comte de Nassau, d’ou sont descendus les princes d’Orange.
Gauthier posséda cette seigneurie jusqu’à sa mort. J’ai recopié le
document tel qu’il a été publié, mais il est important de noter
quelques raccourcis dans cette histoire de Gandelu avec en
particulier l’impasse sur Anne de Montmorency constructeur du
château !….. Guillaume de Montmorency était seigneur de Gandelu en
1562 Madeleine, sa fille, porta cette terre en mariage à Henry duc
de Luxembourg. Elle mourut en décembre 1611. Gandelu passa alors aux
seigneurs de la maison de Gèvres qui l’ont possédée sans
interruption. Il y avait lieu de croire que l’église paroissiale de
Gandelu était originairement la chapelle du Château. Elle est sur
une hauteur ou il est très difficile d’arriver, surtout en hiver par
les glaces. Le nouveau cimetière était une espèce de bastion
dépendant du bourg. Cette église est bien bâti e et assez régulière
; le sanctuaire est très éclairé. Il y avait une chapelle de la
nativité de la sainte vierge au hameau de Prémont, sur la paroisse
de Gandelu. M Séquier évêque de Meaux fit démolir cette chapelle qui
menaçait ruine. Une communauté de religieuses, établie dans un
hameau voisin nommé Saint Martin y faisait acquitter anciennement
deux messes par semaine. Au commencement du XVII e siècle ces
religieuses se retirèrent au prieuré du Charme, qui n’en était pas
éloigné. Elles y sont toutes mortes. Depuis ce temps le titre de la
chapelle a été éteint (de prémans) . Au milieu de la grande place du
bourg de Gandelu est une belle halle bien construite ou se tient le
marché le jeudi et ou est l’audience. Les voitures du Valois et du
Multien qui vont enlevés les vins sur la marne et dans la champagne
passent par Gandelu ; Depuis Crépy et Nanteuil le haudoin jusqu’à la
grand route il y a environ huit lieues de traverse. Les chemins sont
si mauvais, qu’on est étonné que les voituriers puissent s’en tirer.
Aussi pendant l’hiver, beaucoup suivent la route de Chäteau Thierry
à Meaux, d’ou ils prennent celle qui vient de la Ferté-Milon à
Meaux. . Ils font ainsi en revenant, 16 ou 17 lieues au lieu de 9 ou
10 et leur voyage est de trois jours au lieu de deux. ici le
narrateur reprend sa description du parcours du CSA A quelques pas
de la gare la voie traversant la route vers Brumetz ( à gauche) fait
une courbe sur la droite au milieu des peupliers ( actuellement des
sapins ) franchit un remblai et sur un pont le terrain marécageux et
sur un deuxième pont franchit le Clignon ( actuellement détruits, le
second était parallèle au » pont rouge « ) . Vous êtes à
l’embranchement du tronçon de Neuilly st front. Au-delà d’une courbe
sur la gauche vous revoyez la route de Brumetz que vous rejoignez
aussitôt. Vous la suivez; les fantaisies de la voie vous en
éloignent et vous en rapprochent tour à tour Vous coupez la route de
Brumetz à Chézy en orxois puis au seuil de Brumetz vous atteignez le
parc du château du comte de Maleyssie-Melun . La blancheur éclatante
de la façade qui brille au soleil du midi tranche agréablement sur
le vert tendre de ses larges pelouses abritées vers l’ouest par un
gracieux vallonnement aux ombrages séculaires ; à l’entrée de ces
ombrages se dresse une statue de la vierge auxiliatrice érigée il y
a une douzaine d’années au cours d’une épidémie de diphtérie; les
bois de la vallée u Clignon font face et complaisent ce cadre
charmant. A l’entrée du village la ligne se sépare encore de la
route, se fraie un passage, en arrière des habitations, à travers
des terrains qui vous amènent à la gare, aux alentours de laquelle
on peut marquer la place de maisons de plaisance. Le vallon de la
Jubecière complète cette attrayante région. A la suite d’une courbe
décrite sur la gauche, un autre joli coup d’œil se présente à droite
sur une succession de vallons tourmentés. La voie s’éloigne
insensiblement de la route pour se rapprocher du Clignon et vous
ménager un horizon sur le sommet de la colline ou se montre
modestement le village de Vaux sous Coulombs.Les attraits du
parcours se continuent jusqu’à Cerfroid écart à l’entrée duquel est
un modeste orphelinat établi en 1867 sur les ruines d’un ancien
couvent totalement détruit en 1793 ( il s’agit certainement du
monastère de Cerfroid.A l’autre extrémité vous traversez la route
qui ( à gauche ) gagne Croup sur Ourcq en passant par le château de
Brumier. Au-delà d’une courbe sur la gauche et d’une autre sur la
droite, puis d’une tranchée, vous rejoignez cette route de Gandelu
que vous suivez jusqu’à Montigny- l’Allier ? Vieille église, vieux
château datant des templiers. Vous laissez route et village sur la
droite et inclinant à gauche vous passez derrière l’église et le
bourg pour gagner la gare au milieu d’un joli site. . au-delà d’une
courbe à droite vous rejoignez la route du Clignon qui s’éloigne
pour se jeter dans l’Ourcq. Vous traversez la route qui aboutissant
à celle de Gandelu met en relations Crouy ( à gauche) Mareuil et La
ferté Milon ( à droite ) .La voie file dans la direction de la ferme
de la commanderie qui mérite une visite et une étude de la part des
amateurs de beaux restes du XIIIe siècle. Vous avez en perspective
les coteaux de Neufchelles qui s’étendent par delà de l’Ourcq, le
canal et la ligne de Meaux à Reims; dépassant un vallonnement en
friche, la voie décrit une courbe accentuée en contournant la base
d’une colline que l’établissement de la voie a entamée dans une
large proportion; rencontre l’Ourcq dont elle s’éloigne pour filer
entre les plants de peupliers et les terrains marécageux. Rejoignant
la rivière, elle la franchit, arrive en remblai au canal de l’Ourcq
qu’elle franchit à son tour ( les piles du pont sont encore visibles
du chemin de Halage ) et pénètre dans une tranchée longue et
profonde d’ou elle sort en décrivant à gauche une courbe au bout de
laquelle Mareuil apparaît sur la droite ; Traversant la route de
Meaux à Soissons, elle pénètre enfin sur le réseau de Paris à Reims
et elle arrive en contre-bas à son point terminus. Reste à décrire
l’autre direction issue de la séparation de la ligne à Gandelu au
niveau du « pont rouge « . De Gandelu à Neuilly St Front au-delà de
la gare de Gandelu, au pont établi sur le Clignon, la ligne prend
deux directions, celle de droite mène à Neuilly st Front. La voie
s’y engage en remblai pour traverser cette partie de vallée qui est
son point de départ et elle forme un coude tel qu ‘elle revient en
passant au pied de la colline de la Bauche en vue de la gare.
Dépassant une seconde colline dite « la vigne du pressoir » ou «
du vigneron « elle offre en perspective la plaine vers Vinly et st
Gengoulph, puis la vallée pittoresque du Clignon ; les hauteurs de
Gandelu apparaissent à leur tour Par une tranchée légère qui entame
le coteau de la plaine des hautes Mares et par une courbe montante
sur la gauche la voie arrive au-dessus des premières maisons de
Vinly; une superbe vue s’étend de gauche à droite sur Veuilly la
poterie, ses hauteurs, ses bois, ceux de vaurchart dans la direction
de Prémont et de Villers le Vast. La courbe ascendante se continue;
e point de vue s’élargit et s’étend, splendide, par-dessus les cimes
des peupliers en bordure du Clignon. Au-delà de Vinly, droite est la
montée suivie d’une courbe qui se prolonge au-delà même d’une
tranchée d’une hauteur d’environ deux mètres pour arriver en
contre-haut de la partie droite de la colline, joli fond de verdure
traversé par la route de st Gengoulph. Au sommet du coteau opposé et
au milieu des bois apparaît Courchamps qui, au fur et à mesure que
la voie monte apparaît davantage et contribue à augmenter le
grandiose de ce panorama ou St Gengoulph et Hautevesnes tiennent
admirablement leur place. L’Ascension s’accentue en ligne droite; le
paysage vers l’est retient toujours vos regards ; Vous apercevez
bientôt la tête d’un arbre qu’au-delà d’une courbe en tranchée plus
longue que profonde vous verrez se dresser isolé au milieu de la
plaine à droite: c’est l’Orme d’Hautevesnes. Vous serez en présence
d’un horizon moins vaste mais non moins captivant que celui dépassé.
Vous dominerez la charmante vallée du ru d’Alland qui s’étend
jusqu’aux coquettes collines de Dammard et de st quentin-louvry. En
descendant vers la gare ( 6km244) vous voyez la suite à droite, près
d’un chemin montant vers Chézy en orxois, deux sources
intarissables: elles sont le point de départ du ru de la Ville
Paulin. Vous contournez sur la gauche les champs qui sont la parure
du mamelon derrière lequel est le village ; de ses alentours descend
un autre ru bordé de saules qui en rejoint un troisième pour se
déverser dans le ru d’Alland. Vous atteignez la station de Chézy
tout isolée au fond du val. Gracieuses sont ses pentes tourmentées
qui se succèdent vertes et boisées ; vous franchissez le ru d’Alland
qui, coulant sur votre gauche, va mêler ses eaux à celles de l’Ourcq
au lieu dit la queue de Ham, près de bois de Bourneville, sur la
droite de la ligne Mareuil-La Ferté Milon Vous arrivez à la gare de
Dammard ( 7km 796) en traversant un chemin montant vers le village
dont les premières maisons apparaissent à gauche derrière le
bâtiment. Jolie est sa situation ; vers l’ouest, le bois guillaume
que vous avez dépassé, celui de Guimbarde plus rapproché, couronne
le versant de « la pierre qui s’ouvre » vers la gauche est le bois
de Rouvroy et dans le fond fourré vous apercevez quelques maisons de
Reuly . De Dammard à Monnes, la voie, toujours agréablement
accidentée vous fait passer entre le bois de la Garenne et le parc
du château de Monthoury ( à gauche) et le bois de Louvroy ( à
droite) aperçu de la gare. Ses sinuosités vous ménagent un point de
vue sur la vallée de Chézy que vous venez de traverser, vous
rapprochent du ru d’Alland que vous signale le boisement de ses
rives et qui descend de Montmenjon et de Priez après s’être formé
aux abords de Sommelans. La voie s’élevant arrive par une courbe sur
la droite de la gare de Monnes ( 9km 772); à peine vous apercevez
sur la droite quelques toits. Vous traversez la route qui, venant de
Gandelu, relie Monnes à la route de la Ferté-Milon à Neuilly st
Front ; vous apercevez Monnes et les versants de la vallée qu’en
montant d’avantage. Au-delà d’une tranchée, montant encore en ligne
courbe sur la droite, vous atteignez le vaste plateau des bois de
Dammard qui, plaine aujourd’hui, était autrefois couvert de bois.
Par un ciel pur vous découvrez tout un panorama sur la forêt de
Villers -Cotterets , Chouy, Neuillyst Front vers le nord et sur
Gandelu, Hautevesnes, Saint-Gengoulph, Chevillon vers le sud ; non
loin, sur la droite au bord de la voie, subsiste un vieil orme »
l’orme souci « ,un de ces arbres que jadis bordaient la route des
courriers devenue chemin vert dont la trace s’est maintenue et qui
reliait Sommelans( à droite) à la Ferté-Milon ( à gauche. Une courbe
sur la gauche vous offre, en la dominant, un point de vue sur la
vallée d’entre vous et Neuilly st front qui la domine aussi ..A la
suite d’une tranchée longue et profonde, droite d’abord, inclinant
ensuite su la gauche la voie descend, tourne vers le nord, franchit
un ruisseau qui se forme des eaux rendues par les champs et rejoint
le ru de Rassy qui, après avoir desservi la sucrerie, ira se jeter
dans l’Ourcq . Vous traversez des près, la plaine de Moncet t celle
de Vaux dont la ferme est voisine, longe de jeunes plants de
peupliers au milieu desquels un petit abri à clochetons en briques
surmonté d’une croix protège une source dite la fontaine de saint
-front ( propriété Le fer) qui va se perdre dans les ruisseaux du
bourg. Vous arrivez à la gare de Neuilly st front ( 14km 673) à
proximité de l’église sise en arrière des maisons. Au-delà la voie
traversin tranchée avec courbe su la droite, vous fait passer au
Nord de Neuilly, traverse des champs en ligne droite d’abord, puis
en ligne courbe sur la gauche, dans la direction de l’ouest et se
redresse pour infléchir ensuite vers le nord. Traversant le chemin
de Marizy st Mard ( à gauche) elle rejoint le ru de Rassy, passe
derrière le moulin des prés ( halte 15km547), la ferme et le moulin
de l’hôtel Dieu, le moulin neuf, arrive en contre bas de la ligne de
l’est( à droite)et à un carrefour( Neuilly 1km6) ou la route de
Marizy st mard fait fourche avec celle de Chou . Le ru passe sous la
voie qui se trouve entre lui et la route de Chouy jusqu’au point ou
elle incline gauche, se croisant avec la voie même qui, décrivant
sur la droite une courbe arrive à la sucrerie devant laquelle elle
passe ( halte 17km 445 ) et arrive enfin à la station de la ligne de
l’est ( Neuilly st front 18km 897) après en avoir suivi le contour
jusqu’en deçà du passage à niveau ou s’établit son point terminus
C’est ainsi que se termine le descriptif
du tracé du CSA ; il serait intéressant, l’aide de toutes ses
informations, de parcourir ces deux cheminements en comparant les
paysages ; pourquoi pas une randonnée pédestre ?
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