JEAN DE
MONTMIRAIL - SEIGNEUR DE GANDELU |
Jacky Boucaret Janvier
2008
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Ami de philippe auguste et Maçon à Gandelu A la fin du XIème
siècle ,début du douzième Jean de Montmirail****** ,était
également partiellement seigneur de Gandelu (d'autres seigneurs
possédaient des fiefs dans tant dans la ville ,à l'intérieur du
mur d'enceinte,que sur le territoire en dépendant ). En 1212 il
ratifia la charte de Marguerite de Blois ( également proriétaire
d'un fief à Gandelu ) donnant vingt arpents de bois afin de
permettre la construction du monastère de Cefroid . Jean de
Montmirail se retira du monde vers 1212 et prit l'habit de
religieux à l'abbaye de Lompont . Il y mourut en odeur de
sainteté le 25 septembre 1217 il avait de par son mariage avec
Helvide de Dampierre deux fils et trois filles . Lors de son
l'entrée en religion ses enfants ,Jean II ,Mathieu, Felice,
Marie et Elisabeth religieuse à Montmirail se partagèrent les
biens délaissées C'est ainsi que le château et une partie de la
seigneurerie de Gandelu furent attribués à son fils Jean II . De
son côté Jean 1er de Montmirail , lors de son entrée en religion
avait fait de nombreux dons à l'Abbaye de Lompont ; il lui avait
donné entre autres choses une maison sise dans le Château de
Gandelu ( à l'intérieur des murs d'enceinte ) et quelques menues
dimes *****. JeanII devenu maitre de la seigneurerie, chercha
querelle aux religieux ; n'osant pas attaquer ouvertement les
actes fait par son père, il s'opposa à ce que les frères fissent
faire à leur maison les réparations nécessaires . On vit alors
le vieux chevalier venir avec les ouvriers dans la ville dont il
avait été seigneur, les aider dans leurs travaux et porter des
tuiles dont ils avaient besoin pour refaire la toiture . On le
vit aussi,pour épargner aux religieux les insultes des ribauds,
se charger lui même de recueillir les dîmes et aller de maison
en maison,un panier à la main chercher les aulx qui revenaient
au couvent . L'ail de Gandelu était renommé au XIIIème siècle .
Après la mort de son père Jean II se montra plus conciliant; il
fit un arrangement avec l'abbaye de Lompont. Les religieux lui
cédèrent la maison que leur avait donné Jean 1er ainsi que les
ribauds, les hostises*, des poules de coutume **et des
terrages*** ; ils reçurent en échange, une rente annuelle de
deux muids**** de blé froment à la mesure de Gandelu et jean les
autorisa à acheter une maison en dehors des murs ( partie nommée
le village )pour y rentrer leur dime *****et leur avoine ,il
leur permit également d'y avoir un serviteur non marié,
entretenu par eux, qui serait exempt de taille et de tous autres
devoirs envers la seigneurerie de Gandelu Tout est bien qui
finit bien J Boucaret D'après les archives de l'Aisne et
extraits des annales de la société historique de Château-thierry
parues en 1875 *dépendances concédées à des paysans libres
**impôt en nature consistant à donner au seigneur une poule ou
une géline par an ***droits de propriété ****unité de mesure de
capacité ( grains , liquides ) *****impôt religieux ******Fils
d'André, seigneur de Montmirail et de la Ferté-Gaucher, et de
Hildiarde d'Oisy, Vicomtesse de Meaux, Jehan est né en 1165.
seigneur de la ferté gaucher, de Montmirail , de la ferté ancoul(
la ferté sous jouarre),tresmes, condé, la chapelle en brie ,
vicomte de Meaux et chatelain de Cambrai Il a été formé dans la
piété par sa mère et bien instruit en sciences séculaires.
Embrassant la carrière militaire, il fut présenté à la cour
royale, où il devint l’ami de Philippe Auguste, futur roi de
France. La vie dissipée de la Cour lui fit négliger la formation
de sa jeunesse et même son mariage fertile en descendance, avec
une dame des plus estimables, Helvide de Dampierre, ne
l’améliorèrent pas. Cependant, à l'âge de 30 ans, il rencontra
Jobert, prieur de St Etienne de Montmirail, qui, par ses
conseils, le ramena vers Dieu, dans la générosité et dans la
foi. Il fit, alors, construire un hôpital pour tous les malades,
mais sa compassion se tourna particulièrement vers les lépreux.
Il aima les pauvres comme des frères. Il passait fréquemment des
nuits entières dans la prière. Insatisfait d’une vie sainte dans
le monde temporel, il finit par entrer au monastère cistercien
de Longpont, distribua aux pauvres tous ses biens personnels et
il se plongea entièrement dans la prière et la pénitence ; à tel
point qu’il dût subir les critiques de sa famille et de ses amis
qui lui reprochaient d’avoir abandonné ses biens et l’honneur de
son rang. Mais aucun de ces reproches ne purent affaiblir la
ferveur avec laquelle il chercha la perfection. Il mourut le 29
septembre 1217 . De nombreux miracles à son tombeau ( Abbaye de
Longpont ) attirent encore de nos jours, des pèlerins.
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