Sous l’aile protectrice de
Gandelu Loisirs et gérée par Jacky Boucaret du 15 au 22 mai 2014.
L’organisateur local était « Otros Caminos » www.otroscaminos.com
et notre correspondante Sandra Verheijen dont il faut souligner la
grande efficacité et la sympathique écoute. L’intermédiaire interprète
entre Jacky et Sandra était l’auteur de cette note Laureano Oliveros.
Les 20 participants : Lydie et Jean Pierre Le Parlier,
Jacqueline et François Lemarié, Martine et Pierre Duval, Daniel et
Josette Saugrain, Helène Roard et Michel Ceva, Jean Pierre Bouré,
Lauréano Oliveros, Jacky Boucaret, Claude Pignat, Catherine Giroux,
Nadine Secq, Lise Barbier, Christine Jacmin, Marie Francine Desjardin
et Paulette Izambart
Lalpujarra est une région montagneuse située à l’ouest et près
de Grenade sur le flanc sud de la Sierra Nevada dont le Mulahacen, est
le pic le plus élevé de la péninsule Ibérique (3800m). A vol
d’oiseau : 15 km de la méditérranée et nous avons évolué entre 1200 et
2000 m.
Départ de Roissy par Easyjet le jeudi 15 mai à 7H00, arrivée à
Malaga à 9H30. Mais une grève de la fonction publique a fait que nous
sommes restés dans l’avion immobile pendant 1H30 en attente de
l’autorisation de décoller. A l’arrivée à Malaga nous attend un bus
qui va nous amener à Busquistar, point de départ de notre expédition
avec arrêt pour le déjeuner sur la plage de
Salobreña. Repas copieux,
restaurant Bahia, retenu par Sandra au prix de 15 € avec deux
boissons.
A Busquistar nous logeons dans « Casa Sonia » et
dans une annexe. Nous sommes surpris par les rues très pentues. Cette
caractéristique nous la retrouverons dans tous les villages visités.
Aussi bien dans « Casa Sonia » que dans les hôtels des étapes
suivantes, nous avons été bien accueillis et confortablement
installés. Deux hôtels disposaient d’une piscine mais seule une était
disponible et quelques intrépides s’y sont même baignés. Petits
déjeuners et repas du soir très copieux et corrects partout. « On
dormait dans des draps et avions des serviettes de bain ». Bref, une
randonnée de luxe. Pour le midi sandwich acheté en ville ou au logeur
(7€).
Vendredi 16 mai. Randonnée en boucle à partir de
Busquistar vers le sud-ouest et visite de quelques villages de la Taha
(petite région administrative). Descente puis forte montée. Photo de
groupe avec « neige au fond ». A midi, déjeuner très agréable et à
petit prix (8€) sur la terrasse d’un petit bar à Mecinilla. A
l’origine Sandra nous avait conseillé cet endroit et un repas typique
régional qui nous a semblé « d’hiver ». Suite à notre expérience de la
veille où le repas avait été trop copieux, nous lui avons demandé de
réserver mais très léger. Ce fût le cas et tous très contents.
Efficace Sandra.
Samedi 17 mai. Nous allons à Trevelez, « le village
le plus élevé de la péninsule » par le GR7. On monte nord, nord-est.
Vers les ¾ du parcours certains ont suivi une piste carrossable et
d’autres plus intrépides sont descendus traverser une petite rivière
et remonter. La rivière en question était un petit torrent pour ceux
qui sont restés sur la piste. On se retrouve et déjeune avec vue sur
Trevelez.au fond. Hôtel la Fragua qui se divise en trois : le
bar-restaurant, l’hôtel une étoile et l’hôtel deux étoiles, celui-ci
avec piscine utilisable et ouverte aussi aux une étoile. Les rues de
cette ville sont encore plus pentues que celles de Busquistar et entre
le bas et haut du village la dénivelée est de 200m. Le jambon est la
spécialité de Trevelez. En fait, ici on ne fait que saler et sécher
las jambons qui viennent d’ailleurs. C’est l’air du pays qui fait la
qualité du jambon de Trévélez. Et donc il existe des maisons-séchoirs
pour traiter ces jambons. Le lendemain nous devions en visiter une
mais l’arrivée de la randonnée, qui était longue, s’est faite tard et
dans le désordre. La visite a été annulée. Au repas du soir nous avons
eu droit à la spécialité de Trevelez : truite au jambon.
Dimanche 18 mai. Circulaire vers le nord. Deux
options en cours de route. Les intrépides vont vers les 7 lagunes
(dénivelée de 1500m). Certains se contentent de n’aller que jusqu’à la
petite rivière « culo perro » et revenir en longeant la rivière
Trevelez qui par endroits est un vrai torrent. Ceux qui ont fait ce
parcours se sont parfois mouillé les pieds car le Trevelez sort
fréquemment de son lit. Quant aux intrépides, il y a eu de tout :
certains ont vu les lagunes, d’autres n’ont fait que toucher la neige…
Lundi 19 mai. Nous partons de Trevelez vers Berchules
qui se trouve à l’ouest, sud-ouest. Longue grimpette au départ et
photo de groupe en haut. Arboré au départ, le paysage est ensuite
dégagé. Nous arrivons assez tôt et certains font un petit supplément
de quelques 5 km et un bon dénivelé. Tout le monde finit par trouver
l’hôtel « Los Berchules ». Comme d’habitude, le village se compose
aussi de quartiers assez séparés les uns des autres et de plus notre
hôtel est à la limite et hors village « route de Juviles ». Piscine
bâchée mais pelouse autour et chaises longues agréables avec le beau
soleil qui est encore là. Et photo de groupe.
Mardi 20 mai. Léger cafouillage au départ vers Yegen
à l’ouest. On descend comme il se doit mais à un moment donné on ne
remarque pas la balise qui est quelque peu cachée par les branchages.
Tout le monde descend donc jusqu’à la rivière et là pas de
continuation possible. De téméraires randonneurs partent explorer en
remontant la rivière mais rien. Finalement après un peu d’escalade et
descente avec une corde à nœuds, retour vers les sages compagnons qui
eux ont compris que l’on a raté quelque chose. Ils sont revenus en
arrière, trouvé la balise et le bon chemin. Les téméraires ont dû
ramer pour les rejoindre. Forte montée mais chemin facile par la
suite. A Mecina-Bombaron on cherche un bar susceptible de nous
accueillir pour le casse-croûte de midi. On se disperse quelque peu
mais le gros de la troupe se retrouve, non sans mal, à la terrasse
d’un sympathique bar où le sandwich tortilla-jamon et la bière sont
fort appréciés. Arrivés à Yegen, nous montons vers notre hôtel « el
Rincon de Yegen ». Nous Passons devant la maison où vécut durant une
dizaine d’années 1920-1930 l’écrivain hispaniste anglais Gerald Brenan.
Comme écrit sur une plaque apposée sur la maison qu’il habita «
il fit connaître au monde le nom de Yegen et les habitudes et
traditions de la Alpujarra ». Il écrivit notamment un libre intitulé
« Al sur de Granada » dont ont en a fait un film qui porte ce même
titre.
Mercredi 21 mai. Petit déjeuner 7H30 et départ en bus
pour Grenade. La route, bien qu’en bon état, est très sinueuse et
étroite. C'est-à-dire que très vite le « mal de mer » affecte certains
d’entre nous et notamment l’auteur de ces lignes qui trois jours après
ressent encore quelques effets. Pluie en chemin et arrivée à Grenade
après environ 2H30. Il pleut encore un peu à notre arrivée mais
l’après midi est ensoleillée. Le bus ne peut pas nous déposer à la
porte de l’hôtel car le quartier est piétonnier mais la distance pour
rejoindre « los Tilos » Place Bir-Rambla, tout à côté de la
Cathédrale, est courte. Les chambres ne sont pas toutes disponibles
car l’hôtel était plein la veille et donc on y laisse les bagages et
partons à la conquête de Grenade. Retour à l’hôtel et départ pour
visite de l’Alhambra avec guide francophone à 15H. Ensuite tour de
Grenade en « petit train », hôtel et départ pour los Jardines deZoraya
pour un repas et spectacle flamenco de 21H15 à 23H45. Repas (17 € avec
deux boissons) et spectacle super 26 euros .
Jeudi 22 mai. Notre avion décolle à 10H20 et dépôt
des bagages au plus tard 9H20. Malaga est à 1H30 de Grenade nous
dit-on. Et plus si embouteillages. Exprimons nos craintes à Sandra qui
fait avancer l’heure de notre bus pour l’aéroport. Petit déjeuner
normal malgré l’heure très matinale (6H15) et bus à 6H45. Transfert
sans problème, balade dans l’aéroport, embarquement et retour à Paris
Charles de Gaulle après 2H30 de vol.
En résumé. Très beau temps sans pluie pendant les
randonnées. Région très belle pour des randonnées en montagne.
Villages d’une blancheur étincelante et d’une très grande propreté.
Magasins et bars disponibles si besoin. Beaux et confortables
logement, bonne nourriture et pas la moindre mauvaise surprise. Les
distances des étapes étaient entre 10 et 20 km et les dénivelées entre
600-900m.


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