Rando du 4 octobre 2009 -  Circuit du Clignon à Coulombs-en-Valois

 

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Lors de discussion pour la réhabilitation du Chemin de Paris à Reims et du chemin de Vaux à Bremoiselle,  Mr Menu responsable de l'association «  emprunte du temps » nous avait  fait part de l'ouverture, par leur soins du « circuit du Clignon » représentant une boucle de 15km sur le territoire de la commune, nous avons donc décidé de le parcourir . C'est ainsi que dès 8h45  une vingtaine de randonneurs de Gandelu-loisirs   sont partis de la place de la mairie afin de parcourir les 15 km  en passant par Certigny, Crotigny et Vaux sous Coulombs à la recherche des lavoirs restaurés par l'association de Coulombs-en-Valois .

 Nous avons pu constater un gros travail de remise en valeur de ce petit patrimoine  que sont les lavoirs,  ces  éléments essentiels pour les habitants au début du siècle dernier étaient devenus des ruines et c'est grâce au travail de bénévoles qu'ils ont repris l'aspect qu'ils n'auraient jamais du perdre. Bravo aux bénévoles de Coulombs  car on a pu mesurer le travail accompli.

Malgré quelques hésitations en sortie de Crotigny nous avons progressé sur un chemin balisé de flèches de bois, par suite du labour du chemin nous avons subi une erreur de parcours  et la progression en labours et ronces nous a permis de rejoindre le tracé du sentier. La météo étant favorable et l'ambiance au rendez-vous , nous avons continué notre progression sur Vaux sous coulombs ou se trouve un lavoir restauré , une belle église qui aurait mérité une visite et un panorama sur la vallée du Clignon  ( table d'orientation). Le village est parfaitement entretenu .

Nous sommes ensuite revenu à coulombs via Hervilliers  à 12h30

Beau parcours mais il faudra veiller au respect du chemin par les agriculteurs riverains

 

   

 

 

 

Un lavoir est un bassin public pour laver le linge.
Le lavoir est alimenté en eau soit par une source ou un cour d'eau, en général couvert où les lavandières lavaient le linge.
Certains étaient équipés de cheminées pour produire la cendre nécessaire au blanchiment.
En pierres, en briques, ou plus modestement en bois ou en torchis, ils méritent d'être conservés

 

Lavoir de Certigny

 

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Lavoir de Vaux en restauration

 

Lavoir de Crotigny

 

Autrefois, pour les femmes, le jour de la lessive était un événement important :   cette opération n'avait lieu, en général, qu'une ou deux fois par an. On  lavait le linge accumulé depuis plusieurs mois, ce qui supposait plus d'une  journée entière d'un travail harassant. Cette rareté des lavages obligeait les  maisonnées à emplir leurs armoires d'impressionnantes piles de linge. Sans  aller jusqu'à compter le nombre de draps, de torchons ou de chemises, chacun  se souvient des trousseaux d'antan !

Au jour voulu du printemps ou de l'automne, les femmes se mettaient au  travail en s'entraidant naturellement. Certaines faisaient appel à une lavandière  ou lessivière. Métier particulièrement pénible, car elle vivait dans la  buée, les pieds mouillés, les mains fripées et déformées par les rhumatismes. Après avoir coulé la lessive dans la buanderie, opération longue et délicate,  venait alors le rinçage au lavoir. Des lavoirs étaient aménagés le long de certaines rivières où les femmes se rendaient en cortèges pour rincer les lessives familiales. Dans certains villages éloignés de la vallée, le rinçage s'effectuait à la mare communale ou à la fontaine.

A partir de 1860, les communes firent construire des lavoirs couverts, dont certains plus élaborés avaient un plancher mobile qui pouvait être réglé en hauteur en fonction du niveau de l'eau. Ce travail était souvent confié au garde champêtre.

L'animation commençait tôt le matin. Les paniers de linge mouillé étaient descendus de la brouette ou de la charrette. On déchargeait aussi le seau et le baquet dans lequel on faisait dissoudre la "tototte" de bleu (boule de bleu emmaillotée de chiffons). La lessivière attendait parfois que soit libre sa place préférée. A la mare, elle convoitait l'endroit où l'eau était la plus claire, près de l'oeillet (arrivée de l'eau).

Elle se mettait alors au travail: d'un geste preste, elle lavait la pierre, trempait son linge dans l'eau claire, le ressortait, le tordait, le battait à l'aide de son  battoir pour en exprimer l'eau savonneuse, puis recommençait jusqu'à ce qu'il  n'y ait plus de traces blanchâtres dans l'eau...

La lessive terminée, il fallait remonter les brouettes chargées de linge. Il  séchait au grand air, parfois étendu sur l'herbe, s'imprégnant du parfum subtil de l'air environnant. Voilà pourquoi les lourdes armoires de nos grand-mères fleuraient bon mille senteurs champêtres.

C'est avec émotion que les Anciens évoquent la lessive "du trousseau de la mariée". On se pressait au lavoir pour l'admirer. Certains se souviennent  aussi de la charrette enrubannée ou décorée de fleurs pour la circonstance.

Source de la commune Pierres du Canton de Vassy

 

L'Eglise de Vaux  sous Coulombs avec sa table d'orientation